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Piratage du compte bancaire de Sarkozy - Les auteurs de l'escroquerie condamnés
Le 16 avril 2010
Le tribunal de Nanterre a rendu son jugement sur l'affaire de piratage
bancaire qui a notamment touché le compte bancaire de Nicolas Sarkozy.
Le tribunal a décidé mardi de surseoir à statuer sur l'action civile de
celui-ci jusqu'à un délai d'un mois à compter de la cessation de ses
fonctions de chef de l'État. "Cela contribue à rendre confiance en la
justice de notre pays", s'est satisfait Me Jean Ngafaounain, avocat
d'Ama M'Bodji, principal prévenu. Toute la journée de mardi, les débats
avaient tourné autour du statut du Président et de son rôle dans la
procédure. Nicolas Sarkozy avait déposé plainte et réclamait un euro de
dommages et intérêts et 1.500 euros pour frais de procédure.
Les huit prévenus ont participé, à des degrés divers, à une fraude visant à obtenir des coordonnées bancaires afin d'ouvrir des lignes de téléphonie mobile, puis de revendre les téléphones sur des marchés parallèles. Pour ce faire, les trois principaux accusés se procuraient des coordonnées bancaires via une société sous-traitante de Canal+, dans laquelle travaillait l'un d'eux, des numéros de carte bleue et de faux papiers. Ils fabriquaient ensuite de faux relevés d'identité bancaires sur Internet. Ama M'Bodji, "cerveau de l'opération", promettait de leur amener des clients et avait gagné la confiance de vendeurs en téléphonie mobile, qui outrepassaient alors les règles préconisées par leurs employeurs pour les ouvertures de lignes.
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Les huit prévenus ont participé, à des degrés divers, à une fraude visant à obtenir des coordonnées bancaires afin d'ouvrir des lignes de téléphonie mobile, puis de revendre les téléphones sur des marchés parallèles. Pour ce faire, les trois principaux accusés se procuraient des coordonnées bancaires via une société sous-traitante de Canal+, dans laquelle travaillait l'un d'eux, des numéros de carte bleue et de faux papiers. Ils fabriquaient ensuite de faux relevés d'identité bancaires sur Internet. Ama M'Bodji, "cerveau de l'opération", promettait de leur amener des clients et avait gagné la confiance de vendeurs en téléphonie mobile, qui outrepassaient alors les règles préconisées par leurs employeurs pour les ouvertures de lignes.
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